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#54548
croque-carotte
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    • Lapinaute confirmé

    Avant d’exercer en tant que professionnel libéral, je suis passé par la case « employé » ou plutôt « esclave » dans mon cas : des heures de travail à n’en plus finir, des week-ends à bosser et réviser, une disponibilité sans faille, des vacances passées à la bibliothèque et tout cela, pour un salaire misérable qui me permettait tout juste de vivoter et de manger. Après des années d’études, ça faisait tout de même mal au sac.

    Mais la cerise sur le gâteau était la directrice du « département » (je brouille un peu les pistes pour des questions de confidentialité / discrétion) dans lequel j’étais assujetti : sa bêtise n’avait d’égal que sa méchanceté. Conne à manger du foin mais redoutablement rusée et opportuniste et surtout, dotée d’un physique tellement incroyable et d’une garde-robe tellement provocante qu’elle te réduisait le QI d’un candidat au Prix Nobel à celui d’une huître sur le déclin.

    Tu la regardais et à moins d’être eunuque, tu ressemblais au loup de Tex Avery et ton pantalon prenait la forme d’une tente canadienne. Bref, nonobstant son charme, elle m’a pourri la vie un peu plus d’une année.

    A la fin de mon contrat (à durée déterminée, bien évidemment), je suis parti en excellents termes mais tout de même profondément dégouté par les souvenirs que m’avaient laissés cette harpie.

    Quelques mois après mon départ, je scrolle sur un site de rencontres, totalement tombé en désuétude aujourd’hui, et là, ô surprise, je tombe sur son quasi sosie et je me suis demandé : « Et si, par un concours de circonstance exceptionnelle, c’était elle ? ».

    J’ai fixé un rendez-vous en prenant soin de prendre le maximum d’options. Arrivé chez elle, je reconnais – encore aujourd’hui – que la ressemblance était troublante. J’ai passé une heure de folie : mots crus, sodomie profonde, fellation baveuse, fessées, éjaculation dans sa bouche. Je me suis défoulé comme si c’était mon ancienne cheffe que je baisais et je me suis trouvé à plusieurs reprises à crier son nom.

    On ne réalise pas à quel point les escorts sont des anges ou des sauveuses …