Je faisais pareil… mais j’ai appris à dire tout simplement « c’est privé… » et on comprenait parfaitement que c’était pour des raisons de discrétion.
Parfois, il est difficile de dire « non » ou de ne pas vouloir partager, de peur de vexer l’autre. C’est purement illusoire.
Si je suis à Barcelone et que la fille ne parle quasiment que l’espagnol, je m’en bats les steaks de lui donner un job vaguement lié au mien. De fait, s’il s’agit d’une fille en passage occasionnel ici et qui ne parle qu’anglais, je ne vois pas trop de raison de me faire du souci. Si c’était une Française, ou pire, une Suissesse, je ne m’avancerais pas.
D’ailleurs, outre le fait de ne pas laisser sa carte d’identité, son permis de conduire, sa carte bancaire, son SwissPass ou autre, virer aussi les cartes de visite. il m’est arrivé d’avoir oublié de les enlever de mon porte-monnaie chez moi et il y a eu des cartes de M. Molle, Nouille, représentant en cafetière électrique (non je déconne) qui ont fini dans les poubelles des rues de Genève 
Alors concernant ton dernier paragraphe souvent il y a une vérification du genre ici aussi en Romandie mais c’est peut-être fait un peu plus discrètement « à la Suisse »
Ayant une certaine pratique à Paris, et d’autres grandes villes d’Europe, je vois bien les différences. C’est de loin le plus poussé et fliqué en France. En fait, même si de base c’est plus tranquille en Suisse Romande et peu de filles se font braquer par des gougnafiers, je suis surpris a posteriori quand je pense aux filles (plus ou moins) indépendantes que j’ai vues une première fois, qui m’ont filé l’adresse et les codes direct et ont eu pour seul contrôle le fait de voir ma tronche dans le judas de leur porte 2 secondes avant de m’ouvrir. C’est nettement plus décontracté par chez nous. Occasionnellement, je leur demande si ça va bien par ici, si les gens sont gentils avec elles ou si elles ont parfois des problèmes, et je n’ai pas entendu de plainte (heureusement! mais ça n’est pas statistiquement significatif).